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Effet de serre et Réchauffement global

M.De Vita, A.Pafundi, N.Pecoraro (*) I.Ionita (**) - Linguistic Mediator: R.Triggiano (*)
(*) Istituto Alfano I - (**) University of Galati

| Introduction | Effet de serre | Atmosphère | Climat | Protocole de Kyoto | Liens |

Une introduction

Selon the National Academy of Sciences, la température de la surface de la Terre a augmenté d’environ 1 degrés au cours du siècle dernier, avec une accélération de ce réchauffement pendant les 20 dernières années. Il y a de nouvelles et fortes évidences qui montrent que le réchauffement de ces dernières 50 années est du au activités de l’homme. Les activités des hommes ont changé la composition chimique de l’atmosphère l’entourant de gaz à effet de serre – principalement le dioxyde de carbone, le méthane et l'oxyde d'azote. Bien que nous ne sachions pas exactement comment le climat de la Terre leur répond, il est incontestable qu’ils ont la propriété de piéger la chaleur.

Evidemment, les changements climatiques ont lieu naturellement. Cependant, pendant la Révolution Industrielle, nous avons commencé à altérer notre climat et notre environnement par le changement des pratiques agricoles et industrielles. Avant la Révolution Industrielle, l'activité humaine rejetée très peu de gaz dans l'atmosphère. Mais maintenant, à cause de la croissance démographique, de la combustion de carburants fossiles et du déboisement, nous affectons la constitution du mélange de gaz atmosphérique.

The Greenhouse Effect

The Greenhouse Effect

http://yosemite.epa.gov/OAR/globalwarming.nsf/content/Climate.html

Quels sont les gaz à effet de serre?

Certains gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère, alors que d'autres résultent d'activités humaines. Parmis les gaz naturels sont inclus la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et l'ozone. Certaines activités humaines, cependant, augmentent le taux de la plupart de ces gaz naturels:

  • Le dioxyde de carbone est rejeté dans l'atmosphère quand on brûle les déchets solides, les carburants fossiles (le pétrole, le gaz naturel et le charbon) et le bois.
  • Le méthane est émis pendant la production et le transport du charbon, du gaz naturel et du pétrole. Les émissions de méthane résultent aussi de la décomposition de déchets organiques dans les décharges et du levage de bétail.
  • Le protoxyde d'azote est émis au cours des activités agricoles et industrielles, et pendant la combustion des déchets solides et des carburants fossiles.
  • Les gaz à très fort effet de serre qui ne sont pas naturellement présent dans l'atmosphère sont entre autres les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6), qui sont produits par divers processus industriels.

Chaque gaz à effet de serre possède une capacité différente d'absorption de la chaleur dans l'atmosphère. Les HFC et les PFC sont les plus absorbants de chaleur. Le méthane piège plus de 21 fois plus de chaleur par molécule que le dioxyde de carbone et l'oxyde d'azote absorbent 270 fois plus de chaleur par molécule que le dioxyde de carbone.

Le changement d’atmosphère

L'énergie du soleil dirige le temps et le climat de la Terre et chauffe la surface de la Terre. A son tour, la Terre émet en retour de l'énergie vers l'espace. Des gaz à effet de serre atmosphériques (la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et d'autres gaz) prennent au piège un peu de cette énergie sortante, conservant ainsi un peu de chaleur tel que le font les vitres d'une serre. Sans cette "effet de serre" naturel, les températures seraient beaucoup plus faibles qu’elles ne le sont maintenant et la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui ne serait pas possible. Au lieu de cela, grâce aux gaz à effet de serre, la température moyenne de la terre est un plus hospitalière (60°F soit 15.6°C). Cependant, des problèmes peuvent surgir quand la concentration atmosphérique de ces gaz augmente. Depuis le début de la révolution industrielle, la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone a augmenté de presque 30 %, celle en méthane a plus que doublé et celle en protoxyde d’azote a augmenté de 15%. Ces augmentations de concentrations ont entraînées l’augmentation de l’effet de serre de l’atmosphère terrestre. Le sulfate des aérosols, un polluant aérien commun, rafraîchit l'atmosphère en reflétant la lumière vers l’espace; cependant, les sulfates ont une durée de vie courte dans l'atmosphère et varient régionalement.

Pourquoi les concentrations en gaz à effet de serre augmentent-elles ? d’une façon générale, les scientifiques croient que la combustion de combustibles fossiles ainsi que d'autres activités humaines sont les raisons principales de la concentration accrue de dioxyde de carbone. La respiration des plantes et la décomposition de matières organiques rejettent plus de 10 fois plus de CO2 que les activités humaines; mais ces rejets sont restés généralement équilibrés au cours des siècles qui ont précédé la révolution industrielle grâce à l’absorption de dioxyde de carbone par la végétation terrestre et par les océans. Ce qui a changé pendant les cents dernières années est le rejet supplémentaire de dioxyde de carbone dû aux activités humaines. Les combustibles fossiles - qui ont brûlé pour diriger les voitures et les camions, les système de chauffage des maisons et des lieux de travail et pour fournir la puissance aux usines - sont responsables d'environ 98 % des émissions de dioxyde de carbone, 24 % des émissions de méthane et 18 % des émissions de protoxyde d'azote. L’augmentation de l’agriculture, le déboisement, les décharges, la production industrielle contribuent fortement à l’augmentation des émissions. En 1997, les Etats-Unis ont émis environ un cinquième des gaz à effet de serre mondiaux. L'évaluation des émissions futures est difficile, car elle dépend de la démographie, de l’économie, des technologiques, de la politique et des développements institutionnels. Plusieurs scénarios d'émissions, basés sur des projections différentes des facteurs sous-jacents, ont été développés. Par exemple, en absence d’une politique de contrôle des émissions, les concentrations en dioxyde de carbone sont évaluées comme étant, avant 2100, 30-150 % supérieures au niveau actuel.

Le changement de climat

Les températures moyennes de la surface mondiale ont augmenté de 0.5-1.0°F depuis le 19ème siècle. Les dix années les plus chaudes du 20ème siècle sont toutes situées dans les 15 dernières années du siècle. Et, 1998 était l'année la plus chaude. La couverture de neige dans l'hémisphère nord et les glaciers de l'Océan arctique ont diminué. D’une manière générale, le niveau de la mer est monté entre 4 et 8 pouces au cours du siècle passé. Les précipitations mondiales ont augmenté de 1%. L'augmentation des concentrations en gaz à effet de serre va probablement accélérer la vitesse des changements climatiques. Les scientifiques s'attendent à ce que la température superficielle globale moyenne puisse monter de 1 à 4.5°F (0.6-2.5°C) dans les 50 ans à venir et de 2.2 à 10°F (1.4-5.8°C) le siècle prochain, avec des variations régionales significatives. Le réchauffement climatique entraînera l’augmentation de l’évaporation ce qui aura pour conséquence d’augmenter le taux de précipitation mondiale. L'humidité du sol va probablement baisser dans beaucoup de régions et les pluies torrentielles intenses vont devenir plus fréquentes. Le niveau de la mer devrait monter le long de la plupart des cotes.

Le Protocole de Kyoto et le changement climatique - Informations de Fond

Il y a le large consensus au sein de la communauté scientifique prévoyant que le changement climatique arrive plus rapidement que prévu et dans une mesure plus importante. Ceci étant confirmé par le Troisième Rapport d'Évaluation de l’Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), qui était le fruit de recherches impliquant 2000 experts scientifiques internationaux. En raison de la croissance projetée des émissions de gaz à effet de serre, le climat du monde pourrait se réchauffer de 5.8°C avant la fin de ce siècle.

Conformément à la Convention de L'ONU sur le Changement climatique - pour laquelle 186 pays sont les Partis dont la CE et les EU - les pays industrialisés doivent stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Protocole Kyoto auquel la Convention a consenti, exige des pays industrialisés de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à 5.2% de moins que les émissions de 1990 d’ici 2012.

L'UE a consenti, conformément au Protocole de Kyoto, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 8 % de moins que celle de 1990 entre 2008 et 2012. Selon les chiffres de la Commission européenne, les dépenses totales nécessaires pour être conforme à la cible fixée par le Protocole de Kyoto peuvent être du niveau de 0.06 % du PIB de l'UE en 2001, si l'UE adopte la politique la plus efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Commission européenne a déjà proposé des mesures incluant une stratégie pour augmenter l'utilisation de carburants alternatifs et des améliorations du rendement énergétique de bâtiments. De plus, elle présentera une gamme de mesures complémentaires dans les deux prochaines années. Ceux-ci incluent des mesures sur le rendement énergétique, la promotion des chaleurs et puissances combinées et un changement vers des moyens de transports moins polluants. Parmis les mesures déjà adoptées par l’UE, on peut citer une directive pour promouvoir la création d'électricité à partir de sources renouvelables et des accords passés avec des constructeurs automobiles au sujet de l’efficacité des carburants de véhicules.

Le tableau ci-dessous présente les objectifs de réductions de gaz à effet de serre de l’UE et des Etats membres, tels qu’ils sont spécifiés dans la décision de ratification de la commission européenne ; consentis en juin 1998 sous le "Burden Sharing Agreement".

Autriche

-13%

Italie

-6.5%

Belgique

-7.5%

Luxembourg

-28%

Danemark

-21%

Pays-Bas

-6%

Finlande

0%

Portugal

+27%

France

0%

Espagne

+15%

Allemagne

-21%

Suisse

+4%

Grèce

+25%

Royaume Uni

-12.5%

Ireland

+13%

Communauté Européenne

-8%

Les objectifs de réduction des gaz à effets de serre en Europe

http://yosemite.epa.gov/OAR/globalwarming.nsf/content/Climate.html

Pour que le Protocole Kyoto puisse entrer en vigueur, il doit être ratifié par plus de 55 nations et ces nations doivent être responsables de 55 % des émissions en gaz des pays industrialisés en 1990. Le premier seuil pour l'entrée en vigueur du Protocole Kyoto a été atteint car 70 pays en font parti. Le deuxième seuil pour son entrée en vigueur est maintenant beaucoup plus proche, parce qu’il a été ratifié par les pays responsables de plus d'un quart (de 26.6 %) des émissions des pays industrialisés en 1990. 41 pays de plus ont signé le Protocole de Kyoto, y compris la Russie, le Japon, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l'Australie, permettant au seuil de 55 % des émissions d’être bientôt atteint.

Les Etats-Unis sont le plus grand émetteur de gaz à effet de serre avec un des niveaux d'émissions par personne les plus hauts, ils ont consenti à réduire de 7% les émissions de 1990 conformément au Protocole Kyoto. Le président Bush a dit que les Etats Unis ne ratifieraient pas le Protocole de Kyoto et, le 14 février de cette année, il a annoncé une politique de changement de climat domestique avec une cible volontaire qui entraînera probablement avant 2010 à une augmentation de plus de 30 % dans des émissions par rapport au niveau de 1990. L'Union Européenne a fait appel aux Etats-Unis pour qu'il soit en accord avec ses responsabilités sous l'UNFCCC qui exige que les pays industrialisés réduisent leurs émissions de gaz à effets de serre. En outre, l'UE et beaucoup d'autres nations ont demandé à plusieurs reprises aux EU de revenir au processus multilatéral pour limiter les changements de climat et ils continuent à faire ainsi.

Liens

http://yosemite.epa.gov/OAR/globalwarming.nsf/content/Climate.html
http://www.ran.org/info_center/factsheets/04a.html
http://www.eu.int/comm/environment/climat/kyoto.htm